Le Parc Innovation devient membre de l'International Association of Science Parks

11 juin 2009

Le Parc Innovation de l'Université de Sherbrooke est désormais reconnu par la prestigieuse International Association of Science Parks (IASP), qui compte quelque 400 membres répartis dans 73 pays. Ce sont 200 000 entreprises qui sont installées dans les parcs membres de l'IASP dont le siège social est en Espagne.

Sous le parrainage de l'organisme Innovation et Développement économique Sherbrooke (IDES), l'annonce a été faite le 28 mai par le recteur sortant Bruno-Marie Béchard et Pierre Bélanger, directeur général d'IDES, en marge de la conférence de Luis Sanz, directeur général de l'IASP, dans le cadre de la première édition des Rencontres internationales de Sherbrooke.

Pour Bruno-Marie Béchard, cette collaboration correspond parfaitement aux objectifs du groupe d'action qu'il a présidé dans le cadre du Sommet Sherbrooke 2007 : assurer le développement des institutions de recherche, accroître le nombre de centres de recherche en lien avec la stratégie d'innovation et favoriser la venue ou la création d'entreprises en lien avec les centres d'excellence des institutions. Le Parc Innovation était en outre l'un des projets majeurs du groupe d'action pour le développement de la nouvelle économie.

«Le Parc Innovation de l'Université de Sherbrooke constitue l'une des réalisations dont je suis le plus fier, non seulement parce qu'il est le premier du genre au Québec, mais surtout parce qu'il symbolise la collaboration soutenue que l'UdeS a su développer depuis plus d'un demi-siècle avec les gouvernements et le privé, sans jamais y sacrifier son indépendance universitaire qui est fondamentale pour assurer sa mission sociale», dit-il.

Membre du comité consultatif de l'IASP, Pierre Bélanger a rapidement fait en sorte qu'IDES en devienne membre officiel et a ensuite tendu la main à l'Université de Sherbrooke pour y recruter le Parc Innovation. «La plupart des parcs membres de l'IASP sont en étroite relation avec une université, explique-t-il. Mais à Sherbrooke cela va encore plus loin. Le Parc Innovation est carrément intégré à l'Université et profite de liens organiques avec les chercheurs universitaires. Peu de communautés peuvent en dire autant.»

Venu à Sherbrooke pour parler d'échanges internationaux et d'innovation, Luis Sanz a expliqué le rôle majeur que les parcs scientifiques jouent dans l'accroissement de la capacité d'innovation des entreprises dans leur milieu. Il a illustré leur important pouvoir d'attraction pour de nouveaux projets de développement économique tout en insistant sur l'importance de leur intégration au sein de réseaux internationaux.

Par ailleurs, Bruno-Marie Béchard a dévoilé l'intention de l'Université d'attribuer le nom d'avenue Jean-Pierre-Adoul à l'artère principale du Parc Innovation, en l'honneur du professeur de la Faculté de génie à l'origine du plus grand succès de valorisation de fruits de la recherche universitaire au Canada. Le professeur Adoul et ses coéquipiers ont mis au point la technologie Acelp de compression des signaux de la parole, aujourd'hui utilisée dans des milliards d'ordinateurs et de téléphones mobiles. Ces inventions ont rapporté des dizaines de millions de dollars aux inventeurs et à l'Université, un record canadien qui place l'UdeS au 2^e rang en Amérique.

Enfin, en réponse à certains questionnements soulevés récemment, l'Université a réitéré son profond attachement à la langue française, au respect de ses règles et à son rayonnement international. C'est pourquoi l'appellation «Parc Innovation» respecte scrupuleusement l'orthographe prescrite en français pour les raisons sociales, soit d'utiliser une majuscule initiale pour le générique (Parc) et l'élément spécifique (Innovation).